MINERVE
Variabilité des échanges air-mer de CO2
Le programme MINERVE est associé depuis 2003 aux campagnes OISO dans l'O.R.E. CARAUS qui a pour mission de maintenir sur une longue durée l'observation des propriétés océaniques et atmosphériques liées au cycle du carbone dans l'Océan Indien Sud et l'Océan Austral.
Description du Programme
Une meilleure compréhension du cycle du carbone océanique et une meilleure connaissance de l'impact de l'océan vis-à-vis d'une probable augmentation de l'effet de serre nécessitent que l'on observe et que l'on comprenne les variations saisonnières à moyenne échelle de la pression partielle de dioxyde de carbone (pCO2) dans les eaux de surface de l'océan mondial. Jusque dans les années 1980, peu de mesures répétitives de pCO2 existaient, ou seulement très localement. Pour accéder à une information saisonnière à grande échelle, il a été mis en œuvre dans l'océan indien, depuis 1990, le programme MINERVE (Mesures à l'INterface Eau-aiR de la Variabilité des Echanges de CO2), et le service d'observation OISO. Une instrumentation a été installée à poste sur le Marion-Dufresne ainsi que sur l'Astrolabe; elle permet de mesurer en continu dans l'air et dans l'eau de surface la pression partielle du CO2, le carbone inorganique total (CT), l'alcalinité totale (AT) ainsi qu'un certain nombre de paramètres hydrologiques et biogéochimiques associés. Une demande d'observatoire de Recherche en Environnement (ORE) a été acceptée par le Ministère de la Recherche en 2002, qui a pérennisé, en rationalisant et optimisant, les collectes de données des programmes OISO et MINERVE. Depuis 1996, plusieurs campagnes MINERVE ont été effectuées, entre Hobart (Tasmanie) et la station Dumont D'Urville (Terre Adélie) pendant les valorisations de transit du R/V Astrolabe.
Le Service d'Observation OISO et les campagnes MINERVE sont soutenus par trois Instituts :
- l'Institut National des Sciences de l'Univers
(INSU)
- l'Institut polaire français Paul Emile Victor
(IPEV)
- l'Institut des sciences de l'environnement Pierre Simon Laplace
(IPSL).